BRIDGE STANDARD INTERNATIONAL
"GAGNER AU BRIDGE avec un système d'enchères global"
Page: 3 SYNTHÈSE DES QUESTIONS LES PLUS UTILES POUR AUGMENTER
LE PLAISIR DE JOUER AU BRIDGE
h)
Pourquoi parlez-vous de contexte d'enchères au lieu de situations d'enchères ?
Toute déclaration, incluant Passe, crée automatiquement une nouvelle situation d'enchères. Pour chaque situation d'enchères, il est possible de retrouver plusieurs contextes.
Par exemple, si vous avez Passé et que vous êtes le "dealer" et que votre partenaire a annoncé après qu'un opposant que se soit interposé, il y a un contexte de Passe en entrée de jeu (vous ne pouvez pas avoir plus de 12 HL), il y a ouverture adverse donc votre partenaire a annoncé une surenchère d'ouverture (en défensive d'enchères); ainsi, si vous annoncé une nouvelle couleur, ce n'est pas une réponse main bel et bien une nouvelle défense (vous décrivez ainsi une belle suite et un très faible soutien pour la couleur du partenaire mais avec seulement 11 HL.
L'identification des contextes d'enchères permet d'associer aux enchères des descriptions spécifiques. En clair, 7 chiffres associés aux 5 couleurs (dont Sans-Atout) et les enchères Passe, Contre et Surcontre créent 38 mots légaux. Il est donc impossible de décrire son jeu avec avec si peu de "mots" !
La solution légale pour pouvoir surpasser le hasard consiste à se servir des contextes présents dans les situations d'enchères pour décrire par logique les cartes que l'on possède. Grâce au concept des contextes d'enchères, il devient possible de structurer une grammaire qui va permettre de faire des phrases pouvant décrire des dizaines de milliers combinaisons de main.
i)
Je n'aime pas les échecs, en quoi le Bridge est différent ?
On peut dire que le Bridge est l'opposé des échecs. Au plan pratique, le début d'une partie d'échec est toujours identique; et la fin n'a que deux alternatives; ainsi, on sait toujours comment une partie débute et l'on sait exactement l'objectif à atteindre (mettre le Roi adverse en échec et mat).
Par contre, au Bridge, les départs sont toujours différents (chaque joueur peut avoir des millions de mains différentes) et la fin n'est pas jamais prévisibles.
La différence le plus importante entre ces deux activités se situe aux niveaux des habiletés. Aux échecs, pour être champion, il faut avoir un talent inné pour le spatio-temporel (calcul mental) et pour mémoriser les enchaînements vu le large éventail des interactions possibles.
Au Bridge, il y a bien le jeu des cartes (jeu de la carte et défensive de contrat) qui exige un certain calcul stratégique et une certaine mémoire pour retenir les cartes. Mais, somme toute, ce n'est rien comparé aux échecs. S'il n'y avait pas possibilité d'élaborer un langage par les enchères, le bridge serait un banal jeu de hasard où la victoire serait en grande partie le fruit du hasard associé à une mémoire et d'une pratique constante pour ne pas faire d'erreur.
Donc, si vous n'aimez pas les activités basés sur des habiletés innés et la pratique à outrance, vous allez aimez le Bridge moderne où le talent se situe au niveau de l'apprentissage de connaissances (langue parlée) que l'on peut acquérir par une méthode pédagogique très performante et accessible pour toute personne qui veut apprendre et exercer avec brio et plaisir une activité stimulante.
Pour bien comprendre et apprécier l'élaboration du système de langage du Bridge Standard International, il faut visualiser le jeu de Bridge comme un jeu de rôle
où l'on fait équipe avec un inconnu pour s'engager dans une mission pour prendre avantage sur un ensemble d'adversaires, en bridge duplicata.
page suivante